sam. 2 mai 2020
20h
Les humains ont toujours entretenu des rapports contradictoires avec les machines. Jouets, objets magiques ou dangers ? Barbarie, la nouvelle folie du Quatuor Béla, nous parle de cette relation en compagnie du pianiste phénomène Wilhem Latchoumia.
Sur scène, un orchestre invraisemblable et anachronique où vielle à roue, piano mécanique et orgue de Barbarie côtoient les vénérables instruments du quatuor à cordes et l’antique piano à queue.
Un terrain d’aventures musicales parfaitement inédit où se déploient le rock déjanté d’Albert Marcœur, la saturation instrumentale de Raphaël Cendo, la délicatesse de Noriko Baba et les mélismes ouvragés de Marco Stroppa et Frédéric Aurier. Barbarie repose la question avec poésie et humour du rapport que nous voulons entretenir avec la machine : un combat perdu d’avance contre un rival insensible ou une entente bienveillante et vertueuse ?
1h20
Wilhem Latchoumia
piano, synthétiseurs
Quatuor Béla
direction artistique
Frédéric Aurier
violon, nyckelharpa
Julien Dieudegard
violon, strohviol
Julian Boutin
alto, vielle à roue
Luc Dedreuil
violoncelle
Max Bruckert
réalisateur en informatique musicale, ingénieur du son et régisseur général
Hervé Frichet, Pierre-Yves Boutrand
lumières et scénographie
Julien Duprat
régie plateau
Antoine Bitran
réalisateur en mécanique musicale (orgue Decap)
Frédéric Aurier
« Barbarie, Coda »
Création 2019
Noriko Baba
« Nié »
Création 2019
Raphaël Cendo
« Berlin Toccata »
Création 2019
Albert Marcœur
« Léopold et les automates »
Création 2019
Marco Stroppa
« Quintetto Barbaro »
Création 2019
Conlon Nancarrow
« Étude n°3a » 1948
« Étude n°21 » 1961
« Toccata » 1935
György Ligeti
« Arc-en-Ciel » 1985
George Antheil
« Adagio de la première sonate » 1923
En co-réalisation avec La Criée - Théâtre national de Marseille
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Production Association L’Oreille Droite, Quatuor Béla | Coproduction MC2: Grenoble, Arsenal Cité musicale-Metz, MCB° Maison de la Culture de Bourges, Tandem-SN d’Arras Douai, La Barcarolle EPCC – Spectacle vivant Audomarois, Espace Malraux Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Césaré-CNCM (Reims), gmem-CNCM-marseille, Grame-CNCM (Lyon), Musica, La Scala Paris | Avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, du Département de la Savoie, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, de la région Sud Paca dans le cadre du dispositif Carte Blanche aux Artistes, de la SACEM, du FCM, de l’ADAMI, du DICRéAM, de ProQuartet, de la Ferme des Orgues, de Jean-Jacques Kowalski — Orchestrion Decap de l’Armée du Chahut (Bobigny), de Valentin Clastrier, des Editions de Minuit, de Peter Szendy et de Bernard Stiegler
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Bar et restauration
Sur place
Depuis 13 ans,« les enfants terribles du quatuor français » écrivent un parcours singulier, entre tradition et modernité.
Attachés au répertoire ancien du quatuor à cordes, qu’ils défendent au sein des programmations classiques d’excellence en France et à l’étranger (Philharmonie de Paris, Théâtre Mariinsky, BeethovenFest…), les musiciens du quatuor Béla ont à cœur d’inscrire la tradition du quatuor à cordes dans la vie musicale contemporaine.
Leur travail de commandes et de créations en lien avec des compositeurs de différentes générations (Philippe Leroux, Francesco Filidei, Benjamin de la Fuente, Jean-Pierre Drouet, François Sarhan, Daniel D’Adamo, Thierry Blondeau, Marco Stroppa, Jérôme Combier, Garth Knox, Bruno Ducol, Noriko Baba, Karl Naegelen, Frédéric Aurier, Robert HP Platz, Aurelio Edler-Copes, Frédéric Pattar…) a été couronné en 2015 par le Prix de la Presse Musicale Internationale.
Le jeu du quatuor Béla, reconnu pour sa « technique diabolique » (Télérama) et son engagement musical, se met volontiers, ces dernières années, au service des compositeurs d’Europe centrale du début du 20ème siècle comme Janacek, Schulhoff, Krása, Bartok, Szymanovsky, Webern…
Le Quatuor Béla est conventionné par le conseil départemental de la Savoie, il reçoit l’aide à la structuration de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes, de la SACEM, de l’ADAMI, de la SPEDIDAM, de Musique Nouvelle en Liberté, de l’ONDA. Il est adhérent du Bureau Export et de Futurs Composés.
Singulier pianiste que Wilhem Latchoumia : il sert la création contemporaine et le grand répertoire avec autant de bonheur et de charisme. Concevoir des programmes sortant des sentiers battus, telle est la signature du musicien français, qui marque les esprits par sa capacité à instaurer d’emblée une jubilatoire connivence avec le public.
Le goût de Wilhem Latchoumia pour la création contemporaine lui vaut les faveurs de compositeurs tels que Pierre Boulez, Gilbert Amy, Gérard Pesson, Philippe Hersant, Michael Jarrell, Jonathan Harvey, Pierre Jodlowski, Karl Naegelen, Francesco Filidei, José Manuel Lopez-Lopez, Samuel Sighicelli, Oscar Bianchi, Franck Bedrossian… Il est l’instigateur et l’interprète de créations en référence à Daughters of the lonesome Isle de John Cage. Il aime également prendre part à des projets chorégraphiques, le prochain étant une production de Rosas (Achterland), la compagnie d’Anne Teresa de Keersmaeker.
Le dernier opus solo de Wilhem Latchoumia, un portrait du compositeur Manuel de Falla (La Dolce Volta, 2016), a reçu 5 Diapasons, un Maestro du magazine Pianiste, un Joker de Crescendo, ainsi que les ffff de Télérama.
La Criée – Théâtre National de Marseille
Grand Théâtre
30, Quai de Rive Neuve
13007
Marseille
Métro Ligne 1 : Arrêt vieux-port
Bus Lignes 82, 82S, 83, 583 :
Théâtre La Criée
Voiture : Parking Vieux-Port La Criée Indigo